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dimanche 21 mars 2010

L'intérêt des institutions internationales

Partons du principe que toute société (à l’échelle d’un pays ou à l’échelle du monde) est conflictuelle (habitée par des clivages, des différences… politiques, économiques, sociales voire culturels, ethniques ou religieuses). Pour que le conflit ne dégénère pas en violence (qui est latente), il faut l’organiser. Comment ? À travers une organisation, une institution : à l’échelle d’un pays ou territoire ça serait un État ; à l’échelle du monde ça serait une institution internationale à caractère régionale (comme par exemple l’« Unité Africaine » ou la « Ligue Arabe ») ou à caractère mondial (comme l’ « Organisation des Nations Unis » (O.N.U)).

Le but de cela est de pacifier, de canaliser le conflit à travers un certain nombre de règles diffusées par l’État ou par l’Organisation internationale afin de permettre aux habitants d’un pays ou les États d’une région ou du monde de « vivre ensemble » et pacifiquement, ou du moins d’ « essayer »… car les relations internationales sont toujours conflictuelles (d’autant que les États tiennent beaucoup à leur souveraineté et sont avides de reconnaissances et parfois de puissance, U.S.A par exemple…) et ils le resteront. Aujourd’hui moins qu’hier, peut-être grâce aux institutions internationales qui s’efforcent tant bien que mal, d’instaurer un semblant de paix et de sécurité en faisant régner le droit.

Cette évolution semble avoir été entamée après les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1945 qui ont fait plusieurs dizaines de millions de victimes) qui ont montré à quelles destructions peuvent conduire « les souverainetés déchaînées ». Dès après le premier conflit mondial (14-18) on voit surgir des organisations internationales avec notamment la « Société des Nations Unis » (S.D.N), et leur nombre n’a cessé de s’étendre depuis la fin de la second guerre (40-45).

Il faut préciser aussi que ces institutions internationales tiennent leur création aux États. Or, ceux-ci entendent conserver la plus grande marge possible de leur souveraineté et ils n’en transfèrent que des fragments à l’institution censée les « gouverner » d’une certaine manière. Il n’empêche qu’aussi modeste que soit l’apport des organisations internationales, il revêt déjà dans la réalité une importance considérable.

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